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Quand les grosses fortunes souillent la planète sans limite!

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Alors que l’humanité est guidée vers la sobriété, les grosses fortunes continuent à vivre de manière outrancière, sans aucune limite.

J’entends déjà les commentaires sur les relents de gauchisme émis à la simple lecture du titre. Pourtant, loin de moi le moindre jugement de valeur… Enfin, presque. Car, honnêtement, si les riches ont le droit d’être riches et ont même souvent mérité de l’être, il n’est plus tolérable d’énumérer les chiffres qui suivent, quelles que soient les emplois créés, les dons générés, les arbres replantés. Pour l’exemple déjà, pour l’équité, pour le respect de la vie dans son ensemble.

Il est impossible d’interdire si ces quelques milliers de personnes dans le monde ne veulent pas entendre raison. Cependant, la taxation qui nous est imposée et qui s’accentuera dans les décennies à venir, doit s’appliquer de manière proportionnelle aux dégâts occasionnés, aux pollutions engendrées. Voici quelques chiffres qui devraient suffire à éclairer ces propos et faire comprendre aux décideurs que les peuples sont prêts à tout accepter, à réaliser les sacrifices nécessaires et indispensables dès qu’ils auront conscience que l’effort est partagé par tous.

ChiffreInformation
42Selon le classement Forbes des milliardaires en 2021, il y avait 42 milliardaires en France.
2 755Selon le rapport annuel 2022 sur les milliardaires publié par Forbes, il y avait 2 755 milliardaires dans le monde en 2022.
9,2Selon les données de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) en France, en 2021, un Français émet en moyenne environ 9,2 tonnes équivalent CO2 par an. Cela comprend les émissions directes liées à l’énergie, telles que la consommation d’électricité et de carburant, ainsi que les émissions indirectes, telles que la production de biens et services consommés en France. Il est important de noter que ce chiffre peut varier d’une personne à l’autre en fonction de facteurs tels que les habitudes de consommation et le mode de vie.
4,2Selon les données de la Banque mondiale pour 2018, la moyenne mondiale des émissions de CO2 par personne était d’environ 4,8 tonnes de CO2 par an.
3 000 000Oxfam indique que les investissements effectués par les 125 plus gros milliardaires ont pour conséquence une moyenne annuelle de 3 millions de tonnes d’équivalent CO2 par personne, plus de un million de fois supérieur à la moyenne annuelle des 90 % les plus pauvres de la planète.
10 0000En moyenne, nombre de tonnes d’équivalent CO2 émis par les 20 premiers milliardaires est proche de 10000 tonnes eqCo2, ce qui équivaut à plus de 1000 fois les émissions moyennes annuelles d’un Français.
63%Depuis 2020, les 1% les plus riches ont capté 63% des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale.
52%Les 10 % les plus riches de la population mondiale, soit environ 630 millions de personnes, ont généré 52 % des émissions de CO2 cumulées au cours des 25 dernières années. Cela représente 31 % du budget carbone mondial disponible sur cette période.
7%Les 50 % les plus pauvres de la population mondiale, soit environ 3,1 milliards de personnes, ont généré seulement 7 % des émissions cumulées au cours des 25 dernières années. Cela représente 4 % du budget carbone mondial disponible sur cette période.
15%Les 1 % les plus riches de la population mondiale, soit environ 63 millions de personnes, ont généré à eux seuls 15 % des émissions cumulées au cours des 25 dernières années. Cela représente 9 % du budget carbone mondial disponible sur cette période, soit deux fois plus que la moitié la plus pauvre de la population mondiale.
37%Les 5 % les plus riches de la population mondiale, soit environ 315 millions de personnes, ont généré plus d’un tiers (37 %) de la croissance totale des émissions au cours des dernières années. La croissance totale des émissions des 1 % les plus riches était trois fois plus élevée que celle des 50 % les plus pauvres.
3Le patrimoine financier de trois milliardaires français émet autant de CO2 que celui de 23% de la population.

Bien entendu, ces chiffres sont pour la plupart des estimations et parfois soumis à contestation. Peu importe le chiffre exact, c’est le rapport qui compte. Qu’on parle d’un rapport de 10 000 ou de 3 000 000, le problème est le même : ce n’est pas juste. L’écart entre la population générale et ces personnes n’est plus acceptable. Je rappellerai simplement les enjeux à l’horizon 2030/2050 :

  • Selon les Accords de Paris de 2015, l’objectif commun est de maintenir l’augmentation de la température mondiale « bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius. Pour atteindre cet objectif, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) devraient être réduites de manière significative, avec pour objectif de parvenir à la neutralité carbone d’ici la seconde moitié du XXIe siècle.
  • D’après les estimations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius, les émissions mondiales de CO2 devraient être réduites de 45 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2010. Cela signifie qu’en 2030, l’objectif mondial serait d’émettre en moyenne environ 2,3 tonnes équivalent CO2 par personne et par an.

Il convient de noter que cet objectif varie considérablement selon les pays et les modes de vie individuels, et que des efforts concertés sont nécessaires à l’échelle mondiale pour atteindre cet objectif ambitieux. Les efforts demandés aux populations seront conséquents et même au-delà de ce à quoi on s’attend avec les prévisions actuelles.

Les données révélées montrent que les milliardaires et les grandes entreprises sont des acteurs clés de la crise climatique en raison de leurs émissions de gaz à effet de serre. Bien que ces acteurs puissent générer des revenus importants et des emplois, il n’y a aucune raison pour qu’ils ne soient pas taxés de manière significative en fonction de leur impact sur l’environnement. Des mesures politiques strictes et des réformes fiscales pourraient aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et encourager les investissements dans des solutions durables pour lutter contre la crise climatique. En fin de compte, il est temps de considérer la crise climatique comme une priorité absolue et d’agir en conséquence, quelle que soit la richesse ou le statut social des individus et des entreprises concernés. C’est beau d’y croire, en tout cas.

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